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Déclaration volontaire

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L’esturgeon européen est une espèce menacée et strictement protégée. Il doit impérativement être relâché. Sa capture ou son observation dans toute autre circonstance doit être déclarée.

Si un esturgeon présent en mer est inévitablement un esturgeon européen, plusieurs espèces sont aujourd’hui recensées dans les eaux douces libres françaises. Les probabilités de rencontre d’un esturgeon européen hors du bassin Garonne-Dordogne et des parties basses des grands fleuves français demeurent faibles mais ne sont pas nulles. En cas d’incertitude, l’esturgeon doit être relâché et déclaré selon la procédure présentée ci-dessous.

Toutes les informations, mêmes incomplètes ou estimées, que vous êtes susceptible de renseigner sont importantes. Elles contribuent notamment à améliorer notre compréhension de la biologie du poisson migrateur. Votre déclaration volontaire sera reçue et traitée par des spécialistes de l’esturgeon européen. 

Vous êtes sur le point de remplir un formulaire de déclaration. Merci de ne compléter si possible qu’un formulaire par esturgeon déclaré. La plus stricte confidentialité est respectée sur les renseignements personnels déclarés. Les informations requises sur votre identité et vos coordonnées n’ont d’autre but que de reprendre contact avec vous pour vous remercier, compléter la déclaration le cas échéant et vous apporter d’éventuelles informations sur l’histoire de vie de l’esturgeon observé.

La démarche proposée s’inscrit dans le cadre du plan national d’actions en faveur de l’esturgeon européen.

  1. 1/6 Coordonnées du déclarant

  2. NOM / Prénom(champ obligatoire)
    Invalid Input
  3. Email (pour recevoir le récapitulatif de votre déclaration volontaire)
    Invalid Input
  4. Téléphone
    Invalid Input
      +33 x xx xx xx xx
  5. Autres coordonnées (Adresse postale, téléphone en France ou à l’étranger, etc.)
    Donnée invalide
  6.  
  1. 2/6 Date et lieu de capture ou d’observation

  2. Date de capture
    Donnée invalide
  3. Lieu de capture
  4. Zone géographique
    Donnée invalide
  5. Précisions géographiques (nom de la zone ou du cours d’eau, repères topographiques, distance à la côte.)
    Donnée invalide
  6. Coordonnées GPS
    Donnée invalide
      (exemple : 1°21,350’ O ; 44°38,100’ N ou degrés décimaux)
  7. Profondeur de la zone
    Donnée invalide
     (en mètres)
  8.  
  1. 3/6 Caractéristiques et état général de l’esturgeon

  2. Longueur totale
    Donnée invalide
      (en centimètres)
  3. Poids
    Donnée invalide
      (en kilogrammes)
  4. Marque externe numérotée (fixée en avant de la nageoire dorsale)
    Donnée invalide
  5. Si OUI, le N° de la marque
    Donnée invalide
  6. Devenir de l’esturgeon
  7. Libéré
    Donnée invalide
  8. Etat du poisson
    Donnée invalide
  9. Particularités éventuelles (maigreur, tâche, cicatrice, parasite externe, etc.)
    Donnée invalide
  10.  
  1. 4/6 Capture ou autre circonstance

  2. Type d’engins de pêche
    Donnée invalide
  3. Caractéristiques principales de l’engin de pêche
    Donnée invalide
     (longueur et chute, maillage, appât, etc.)
  4. Espèce(s) ciblée(s)
    Donnée invalide
  5. Autres circonstances (observations, découverte d’un individu mort, etc.)
    Donnée invalide
  6.  
  1. 5/6 Photographie(s) de l’esturgeon

  2. Une à plusieurs photos peuvent être téléchargées et transmises à partir des applications suivantes
  3. Photo 1
    Donnée invalide
      (fichiers de 2 Mo maximum)
  4. Photo 2
    Donnée invalide
  5. Photo 3
    Donnée invalide
  6.  
  1. 6/6 Autres renseignements

  2. Autres observations
    Donnée invalide
  3. Si le déclarant n’est pas le pêcheur, les nom et coordonnées du pêcheurs peuvent être indiqués ici
    Donnée invalide
  4. Merci de votre collaboration au Plan national d’actions en faveur de l’esturgeon européen

  5.   
 

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Réduction des mortalités liées aux captures accidentelles

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Les mortalités induites par les captures accidentelles d'esturgeon européen sont aujourd'hui considérées comme l'une des principales menaces pour l'espèce. Pourtant, le "Sturio", recouvert de plaques osseuses formant une véritable carapace, est un poisson particulièrement robuste. Sa résistance aux traumatismes que représentent les captures accidentelles, inévitables dans les eaux qu'il fréquente, est largement reconnue et permet à ce poisson, dans la majorité des cas, d'être encore vivant lorsque l'engin de pêche est remonté. Le comportement du pêcheur qu'il importe de responsabiliser et de mobiliser en faveur de la sauvegarde de l'esturgeon européen, peut influencer l'avenir de l'espèce. Le "Sturio" doit être relâché, quel que soit son état, et sa capture doit être signalée.
Capture_Belgique_2007
             Capture accidentelle - Belgique 2007 (RBINS)

 
 
Dans ce sens, le CNPMEM mène depuis 2006, sur la base des enseignements des précédentes opérations de communication, une campagne d'information et de sensibilisation auprès du secteur des pêches maritimes et intérieures. Les objectifs principaux de ces actions consistent à limiter les mortalités liées aux captures accidentelles afin d'augmenter les chances de retour des individus, une fois matures, sur les zones de frai du poisson. Les informations recueillies lors de ces rares évènements doivent également permettre d'améliorer les connaissances de la situation et de la biologie de l'espèce. Le statut d'espèce strictement protégée et la conduite à tenir en cas de capture forment les lignes directrices données à ce travail.
 
L'opération de communication a tout d'abord été engagée sur les côtes françaises auprès des acteurs du monde maritime et estuarien du littoral atlantique et de la Manche. Les navires de pêche qui, au cours de leur activité, présentent les plus fortes probabilités de rencontrer le grand poisson migrateur ont été les premières cibles de l'opération (pour en savoir +).
 
Depuis 2008, cette campagne s'est étendue à l'échelle de l'aire européenne de répartition de l'espèce. Les messages et consignes relatifs à la conservation de l'esturgeon européen en milieu naturel circulent désormais au sein des principaux pays concernés : Belgique, Pays Bas, Royaume Uni, Allemagne, Irlande, Danemark et Espagne (pour en savoir +).
 
 
Et cette action commence à porter ses fruits. En 2007, les 6 esturgeons capturés accidentellement dans les eaux françaises et belges ont été soit relâchés vivants, soit acheminés jusqu'à la station expérimentale du Cemagref pour participer à de prochaines reproductions artificielles. D'autres poissons, moins chanceux, ont également été piégés au large des Pays Bas (2007) et de la Norvège (2008). Depuis 2007, quelques 140 000 alevins issus des reproductions artificielles ont été lâchés dans les eaux de la Dordogne et de la Garonne. Les captures accidentelles, sans gravité pour les juvéniles, sont depuis lors de plus en plus nombreuses sur le bassin de la Gironde et dans les eaux côtières proches.
L'intérêt et l'implication des pêcheurs sur une telle opération de sauvegarde contribuent à valoriser, de façon certaine, leur image, dans le cadre d'une pêche responsable pour un développement durable de leur activité.
 
 
 
Ces campagnes doivent être poursuivies et renforcées sur le long terme à l’échelle européenne afin d’éviter l’érosion des messages délivrés. En France, un effort de communication particulier doit être développé auprès des pêcheries travaillant à proximité de l'embouchure de l'estuaire de la Gironde et dans les pertuis charentais.
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Protection et restauration

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La qualité des habitats essentiels nécessaires au développement de l’esturgeon européen ne semble pas en l’état actuel de la population de nature à empêcher à court terme la reconquête progressive des parties basses du bassin Gironde – Dordogne – Garonne suite à des opérations de repeuplement.
 
Parmi les mesures emblématiques déjà prises, l’extraction de granulats n’est officiellement plus autorisée depuis octobre 2008 dans l’estuaire de la Gironde par décision de la Commission Locale de l'Eau du SAGE. L'année précédente, en février 2007, une demande d'autorisation avait déjà été écartée.
 
En revanche, la recolonisation à long terme de l’espèce sur ce bassin et sur l’ensemble de son aire de répartition nécessite de restaurer ces habitats essentiels et de supprimer les obstacles qui empêcheraient sa libre circulation. En effet, les habitats naturels de l’esturgeon européen souffrent en général d’atteintes structurelles graves. L’altération croissante de leur qualité (notamment sur le plan chimique et de la quantité de la ressource en eau) ne peut que les rendre à terme inadaptés aux exigences écologiques de l’espèce et compromettre sa survie de façon rédhibitoire. Le maintien et l’entretien d’un chenal de navigation dans l’estuaire de la Gironde qui dessert le port de Bordeaux reste un impact important pour les poissons juvéniles qui se nourrissent d’invertébrés vivant dans les sédiments dont la mise en suspension périodique présente d’autre part des risques de remise en circulation de polluants dans les chaines alimentaires.
 
 
Il s’agit prioritairement de veiller à ce que les habitats existants ne se dégradent pas, et d’identifier les habitats pouvant être restaurés, en particulier pour un soutien de la population à travers des déversements d'alevins. Cela nécessite :
 
 
- la protection réglementaire des habitats essentiels estuariens et fluviaux existants, qui est à compléter, dans le cadre notamment du réseau Natura 2000 et des documents de planification existants. En France, il s’agit principalement des outils suivants : Document d’objectifs Natura 2000, Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (à l’échelle des grands bassins hydrographiques), Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (à l’échelle des bassins versants des cours d’eau), Plan de Gestion des Poissons Migrateurs (Plagepomi) ;
 
 
- l’identification et la cartographie à l’échelle de l’aire de répartition des habitats essentiels existants et potentiels de l’Esturgeon européen ;
 
- l’identification et la cartographie à la même échelle des obstacles aux migrations ;
 
- la cartographie des sources de pollution et l’identification des besoins de qualité et de quantité de la ressource en eau au niveau de ces habitats essentiels ;
 
- l’intégration de ces informations dans les plans de gestion des bassins versants dans le cadre de la mise en œuvre de la Directive Cadre sur l’Eau et leur porter à connaissance des différents acteurs concernés, en particulier ceux de la police de l’eau.
 
 
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Le contrôle de l’introduction dans le milieu naturel

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Différentes espèces d'esturgeon ou souches hybrides sont aujourd'hui élevées en France comme à travers l'Europe à des fins commerciales (caviar principalement), introduites en bassins fermés pour la pêche sportive ou utilisées comme poisson d'ornement par certains particuliers. L'élevage d'esturgeons hybrides, issus du croisement de deux espèces distinctes, présente généralement un intérêt technique et/ou financier pour les aquaculteurs. Il n'est par ailleurs pas soumis aux restrictions imposées par la Convention CITES. Ces esturgeons dont l'introduction est strictement interdite dans les eaux libres françaises, peuvent ainsi être vendus sur le marché libre.

Echappé accidentellement ou introduit volontairement, l'esturgeon sibérien (Acipenser baerii) qui constitue la principale espèce produite en France, a été recensé sur la plupart des grands bassins français (Loire, Seine, Adour, Garonne, Dordogne, etc.). Bien que le "Baerii", l'espèce d'élevage, ne tolère pas les eaux salées, il peut cohabiter avec le "Sturio" sur les parties fluviales basses des cours d'eau et notamment sur le bassin de la Gironde. L'hybridation des deux espèces, maîtrisée en conditions expérimentales, n'a pourtant jamais été observée en milieu naturel jusqu'à ce jour. D'autre part, les possibilités de compétition pour la nourriture entre les deux espèces a été avancé par certains travaux en milieu naturel.
Capture_Baeri_Adour
Baerii capturé sur l'Adour en 2008

Si les potentialités d'hybridation et de compétition avec l'esturgeon sibérien apparaissent à l'heure actuelle très hypothétiques, le risque de confusion entre les deux espèces est en revanche une réalité. Il peut s'avérer préjudiciable pour l'espèce européenne protégée dans la mesure où les pêcheurs et gestionnaires ignorent l'existence de deux espèces distinctes et considèrent que la situation de l'"esturgeon", associé dans ce cas au poisson produisant, en élevage, un caviar commercial médiatisé, ne justifie pas autant de précautions, de mesures de protection et, en conséquence, d'effort de participation à cette démarche de sauvegarde. Afin de remédier à cette situation, une information particulière a été diffusée auprès des pêcheurs des grands estuaires français au sein desquels les deux espèces peuvent ponctuellement coexister.
Depuis peu, de nouvelles espèces et hybrides ont fait leur apparition dans les eaux fermées et dans certains élevages du territoire national. Ils sont d'ores et déjà régulièrement observés dans certains cours d'eau de nos pays frontaliers.
Les Etats membres de la Convention de Berne se sont mis d’accord pour chercher à faire évoluer les législations européennes et nationales de façon à limiter les risques liés à l'introduction d'espèce ou de souches allochtones. La définition d’une doctrine et de préconisations adaptées est prévue par le plan de restauration français.
L'introduction des acipensériformes autre que le sturio ne peut être autorisée que dans l'objectif de produire du caviar.
 
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La mutualisation des risques et des moyens

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La mutualisation des risques et des moyens implique un partage des choix pour l’identification des bassins récepteurs les plus appropriés, l’élaboration de plans de distribution d’une même cohorte entre différents bassins de différents pays, des méthodologies communes de plans de gestion pour ces réintroductions.

Le développement d'une coopération internationale est indispensable pour sauver l'esturgeon européen de l'extinction lorsque l'on considère les éléments et caractéristiques biologiques suivantes :

- l’unicité de la population de cette espèce,
- son extrême fragilité dans un contexte de dégradation constatée et croissante du système fluvio-estuarien de la Gironde,
- la longueur de son cycle,
- le partage de l’aire marine et sa fréquentation par des usagers relevant de différentes autorités nationales,
- les efforts à consentir dans la durée pour restaurer des populations viables,
- la durée des études préalables au lancement d’autres opérations permettant la constitution d’autres populations.

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